Le train "le bouillonnais"
Par enquête du 23 septembre 1871 est demandée la création d’un chemin de fer à voie normale de Sedan à Bouillon (Belgique).
Le 2 novembre 1871, avis favorable du conseil général.
Le 17 juin 1873, un décret reconnaît d’utilité publique la construction du chemin de fer, qui est concédée à la compagnie de l’Est, qui a huit ans pour le construire.
Mais aucun travail ne commence, car le gouvernement belge n’a pas indiqué le lieu de raccordement des tronçons français et belge.
En 1878 on parle d’une ligne Messempré-Belgique, ce qui ruinerait les espoirs givonnais.
En 1884, la commission mixte des travaux publics abandonne l’idée de construire le chemin de fer. Le préfet alors propose qu’un chemin de fer à voie étroite soit construit, à titre départemental, seulement entre Bazeilles et Givonne (9 août 1885).
Le 21 juin 1886, le conseil municipal et les 21 industriels de la commune se réunissent et délibèrent sur l’opportunité de ce projet de remplacement. Refus total des industriels qui réclament une ligne internationale, seule capable de tirer Givonne d’un certain marasme économique.
En 1902 seulement l’idée d’un chemin de fer à voie étroite Sedan-Bouillon reprend corps. Le raccordement se fera avec le tronçon belge par Corbion. Un port fluvial sur la Meuse sera raccordé à la ligne. La commune s’engage à verser 60.000 francs de l’époque à titre de participation.
Les travaux démarrent en 1906. La commune de Givonne souhaite une réduction de sa participation en raison de la cessation d’activité de cinq grosses usines dont le laminoir et la fonderie Desrousseaux, près d’un quart de la population a quitté Givonne. Autre élément à prendre en compte, le cyclone du 9 août 1905 qui a causé 200.000 francs de dégâts. Hélas, aucune réduction n’est acceptée, un emprunt de 60.000 francs est contracté au Crédit Foncier.
En 1907, la ligne a atteint Olly, la commune vend 22 ares de terrain pour la ligne.
Enfin vers 1910, le chemin de fer est terminé. Il ne fonctionnera que jusqu’en 1914, puis de 1920 à 1932.
Les travaux démarrent en 1906. La commune de Givonne souhaite une réduction de sa participation en raison de la cessation d’activité de cinq grosses usines dont le laminoir et la fonderie Desrousseaux, près d’un quart de la population a quitté Givonne. Autre élément à prendre en compte, le cyclone du 9 août 1905 qui a causé 200.000 francs de dégâts. Hélas, aucune réduction n’est acceptée, un emprunt de 60.000 francs est contracté au Crédit Foncier.
En 1907, la ligne a atteint Olly, la commune vend 22 ares de terrain pour la ligne.
Enfin vers 1910, le chemin de fer est terminé. Il ne fonctionnera que jusqu’en 1914, puis de 1920 à 1932.